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L'autoédition est un choix

Dernière mise à jour : 23 juil. 2023


Choisir son mode de publication
Présentoir de livres

Je viens de terminer mon deuxième roman, et je ne me suis pas interrogée très longtemps sur le fait de l'envoyer à quelques Maisons d’édition. Très rapidement, j’ai opté une nouvelle fois pour l’autoédition.

Si j’ai choisi cette orientation, ce n’est ni par peur d’essuyer des refus ni par diabolisation des éditeurs.


La question ne s’était pas posée lors de la sortie de mon premier roman, Paleysin. L’argument principal, à l’époque, avait été qu’un premier roman manque (souvent) de maturité, qu’il présente de multiples défauts. Par ailleurs, l’énergie que j’y avais mise était tel que je n’étais plus disposée à travailler encore ce texte, ce que m’aurait forcément demandé un éditeur.


Avancer seule ne m’a jamais fait peur, au contraire. J’ai écrit plusieurs livres de mon propre chef, menant mon projet de A à Z, sans trop me poser de questions.

J’ai donc autoédité Paleysin sur la plateforme Books and Demand, fin 2019.


L’avantage que je vois dans l’autoédition est de garder tout sous contrôle :

- Le contenu du livre

- La date de parution

- Le choix du titre

- Le choix de la couverture

- La communication et la diffusion

- Et certainement, beaucoup d’autres choses encore…


Pour autant, ce choix est un pari audacieux et parfois coûteux. En effet, s’il m’offre une grande liberté, il implique le recours à certains professionnels (qu’une Maison d'édition prend généralement en charge) : au moins un bêta-lecteur (un pro pour deux non-pros), un correcteur, mais aussi, un graphiste (couverture). L’autoédition ne tolère pas l’amateurisme.


Ce choix est également chronophage. Eh oui ! J’ai pour habitude de dire que le livre autoédité est du cousu main. Il faut se glisser dans la peau d’un éditeur et penser à tout : à peaufiner son texte dans le moindre détail, à créer des contenus, des visuels, à communiquer, à se mettre en avant…


Ce dernier point reste l’étape la plus difficile. Comme beaucoup d’auteurs (modestie ? Politesse ? Ou que sais-je encore !), j’ai un mal fou à affirmer que mon livre vaut la peine d’être lu !


L’autoédition est gage de sérieux, non ? Vous pourrez en juger dans quelques semaines ! Pour l'heure, je retourne réfléchir au titre et à la couverture...


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