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Lorsque l'histoire bégaie

Dans le cadre de mon travail de biographe, j’ai réalisé l’extrême difficulté pour les personnes qui avaient vécu la Grande Guerre d’accepter une nouvelle confrontation avec les Allemands, en 1939.

À Paleysin, une habitante m’a répété les propos de sa grand-mère qui avait perdu deux fils dans le premier conflit. L’été 1939, elle a dit aux hommes de sa famille : « N’y allez pas, on a déjà trop souffert ! » Paleysin est né de cette phrase.

Lors de cette nouvelle entrée en guerre, 40 % des mobilisés ont déjà combattu. Dans quel état d'esprit se trouvaient-ils ? Nul doute que l’enthousiasme n’était pas de mise.

J’ai fait se rencontrer Colette, vingt ans, qui doit quitter son fiancé et Joséphine, sa tante et voisine, qui avait vu partir son mari en 1914. Cette expérience commune rapprochera les deux femmes. L’histoire met aussi en scène Gustave Flachet, revenu avec une jambe en moins de la Grande Guerre, qui se bat pour rester debout, au sens premier, comme au figuré…



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